Emeutes : l'interview exclusive
Nous pénétrons dans l’appartement de M. X, tête pensante des émeutiers, qui a souhaité utiliser notre blog pour répandre la subversion. Dès le premier contact, nous sommes frappés par une évidence : M. X est un homme sensible. D’ailleurs il vit dans un quartier sensible en compagnie d’un pitbull sensible et d’une épouse on ne peut plus sensible, surtout aux endroits où il cogne régulièrement.
Dans le salon, un impressionnant arsenal nous attend : packs de bières et cartouches de cigarettes s’entassent le long des murs. Nous prenons place autour d’une table encombrée de portables volés. La télé diffuse en boucle des images de voitures en flammes. L’interview peut commencer.
Sergent Popup : Merci de nous recevoir, M. X. Vous qui dirigez cette vague de révolte urbaine, pouvez-vous nous dire si elle est transitoire ou, au contraire, destinée à s’inscrire dans le long terme ?
M. X : lol on est pas dé racailles lol fuck
SP : Autrement dit, vous attendez de la part du gouvernement un geste d’apaisement, un mot d’excuse, voire une reconnaissance du particularisme ontologique des quartiers dits sensibles ?
M. X : lol sarko :-( nike lé keufs mdr lolol
SP : Ah ah ! J’apprécie l’image, mais ne craignez-vous pas que de tels propos ne conduisent à envenimer une situation déjà extrêmement tendue ?
M. X : tendu mon cul ;-DD lol mdr tu veu 1 mousse lol c cher lé clopes lol fuck
SP : Certes, je comprends que vous plaidiez pour un militantisme exacerbé de l’Instant. Faut-il y voir une réaction viscérale à un statu quo que vous jugez pour le moins insatisfaisant au niveau du vécu sociétal ?
M. X : au niveau du cul surtout lolol on veu dla meuf dla chatte et pas dé babifoot lol nike ta race borloo sarko :-( chiraco mdr lol :-D fé tourner lol
SP : Non merci, je ne fume pas.
M. X : té cono ou koi lol :-\
Le regard de M. X devenant vitreux, l’entretien s’est achevé. Souhaitons que sa publication contribue à rétablir le dialogue entre les belligérants.
Dans le salon, un impressionnant arsenal nous attend : packs de bières et cartouches de cigarettes s’entassent le long des murs. Nous prenons place autour d’une table encombrée de portables volés. La télé diffuse en boucle des images de voitures en flammes. L’interview peut commencer.
Sergent Popup : Merci de nous recevoir, M. X. Vous qui dirigez cette vague de révolte urbaine, pouvez-vous nous dire si elle est transitoire ou, au contraire, destinée à s’inscrire dans le long terme ?
M. X : lol on est pas dé racailles lol fuck
SP : Autrement dit, vous attendez de la part du gouvernement un geste d’apaisement, un mot d’excuse, voire une reconnaissance du particularisme ontologique des quartiers dits sensibles ?
M. X : lol sarko :-( nike lé keufs mdr lolol
SP : Ah ah ! J’apprécie l’image, mais ne craignez-vous pas que de tels propos ne conduisent à envenimer une situation déjà extrêmement tendue ?
M. X : tendu mon cul ;-DD lol mdr tu veu 1 mousse lol c cher lé clopes lol fuck
SP : Certes, je comprends que vous plaidiez pour un militantisme exacerbé de l’Instant. Faut-il y voir une réaction viscérale à un statu quo que vous jugez pour le moins insatisfaisant au niveau du vécu sociétal ?
M. X : au niveau du cul surtout lolol on veu dla meuf dla chatte et pas dé babifoot lol nike ta race borloo sarko :-( chiraco mdr lol :-D fé tourner lol
SP : Non merci, je ne fume pas.
M. X : té cono ou koi lol :-\
Le regard de M. X devenant vitreux, l’entretien s’est achevé. Souhaitons que sa publication contribue à rétablir le dialogue entre les belligérants.