Mucus nasal : le mal aimé

Publié le par Sergent Popup

(De notre envoyé spécial à l’Ifremuc)

Dans les locaux parisiens de l’Institut Français de Recherche sur les Mucus (Ifremuc), une équipe de vingt biologistes sous la direction du docteur Plantin travaille depuis plusieurs années à cerner le rôle, la composition et les utilisations possibles du mucus nasal, plus connu du grand public sous le nom de crotte de nez. Nous publions aujourd’hui quelques résultats qu’ils ont eu l’amabilité de nous livrer en exclusivité.

Composition du mucus nasal

Elle diffère évidemment d’un individu à l’autre et, plus encore, en fonction de la latitude géographique. Dans un premier temps, c’est sur les populations d’Europe occidentale que l’Ifremuc a centré son étude. D’où il ressort, comme le montrent les graphiques ci-dessous, une composition étonnamment proche de celle du hamburger d’une marque célèbre internationalement (mais qui a souhaité ici garder l’anonymat).






















En outre, si l’on savait que le mucus contient des oligo-éléments et des bactéries (tout comme le camembert ou les huîtres), l’étude nous apprend qu’il est également riche en vitamines (vitamine C: 17 mg pour 100 g, vitamine PP: 3 mg) et en minéraux (phosphore: 610 mg, magnésium: 220 mg).

Enfin, la valeur énergétique moyenne pour 100 g s’établit à 1730 kJ (409 kcal), rejoignant, là encore, celle d’un bon hamburger (sans supplément mayonnaise).

Variabilité géographique

Le lecteur perspicace aura déjà compris à quel point ce mucus nasal si méprisé pourrait s’avérer un atout précieux dans la lutte contre la faim dans le monde. Est-il tolérable qu’en 2005, en Afrique ou ailleurs, des enfants meurent encore de malnutrition, le nez rempli d’une morve fort nourrissante que, pour des raisons bassement moralisatrices, on leur a interdit de consommer ?

Hélas ! les hommes ne naissent pas égaux au regard de leurs productions nasales. Les premiers éléments d’étude montrent en effet que plus on se rapproche de l’Equateur, plus le mucus s’appauvrit, en qualité comme en quantité (graphique ci-dessous).






















Ainsi, les enfants africains, ceux là même pour qui, en période de grande famine, le moindre apport de protéines et de graisses peut être salvateur, ces enfants sont aussi ceux qui produisent le moins de mucus, tandis qu’insouciants les Occidentaux en jettent chaque jour des tonnes. Ce scandale doit cesser ! C’est pourquoi nous lançons l’opération…






DONNEZ !



Vous aussi, rejoignez les milliers de généreux donateurs qui ont déjà répondu à notre appel! Envoyez votre mucus (pas d’argent SVP, seulement vos crottes de nez et/ou votre morve, les plus frais possible) dans un petit sac plastique glissé dans une enveloppe timbrée que vous adresserez à l’une ou l’autre de nos boîtes postales :

L’Humanité (sauvons-la !) - 32 rue Jean Jaurès - 93528 Saint-Denis

ou

Le Monde
(sauvons-le !) - 80 boulevard Auguste Blanqui - 75013 Paris


Aujourd’hui :    05/09/2005
Mucus collectés : 316,19 kg
Enfants sauvés : 37
— Merci — 

Publié dans sergentpopup

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P
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L
nous sommes a 43 enfants sauvés... il faut tenir les chiffres...
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T
Ainsi donc, le "Big Muc" vaudrait le "Big Mac" ? <br /> Bof, tant qu'on a les frites !
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S
Bon, j'espère que vous avez bien noté nos deux adresses. En cas d'excédent de production, pensez à nous!
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L
En ce qui concerne la marché français nous cerrifions un mucus 100% naturelle sans additif ni colorant néanmoins nous nous efforçons de controler l'alimentation de nos humains productuers choisis pour leur capacité de haute production morvaire, en leur interdisant la consommation de tout prodit transgénique... Mucus Food parceque vous le valez bien
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